Une équipe de recherche de l’Université d’État de Caroline du Nord a publié un article intitulé « Lubrifiant solide biosourcé basé sur la théorie des graphes » dans la revue Matter, présentant un nouveau lubrifiant solide biosourcé. Développé à partir de cellulose végétale, ce lubrifiant biodégradable vise à remplacer la poudre de talc et les lubrifiants microplastiques traditionnels, résolvant ainsi les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux pratiques de semis agricoles modernes.

Dhanush Udayashankara Jamadgni, co-auteur principal de l’article, a déclaré : « Les lubrifiants sont essentiels à l’agriculture moderne, mais les méthodes actuelles affectent la santé des agriculteurs, la qualité des sols et les insectes pollinisateurs. » Ce lubrifiant solide biosourcé est composé de fibres de cellulose techniques, d’une longueur de 0,2 à 2 millimètres et d’un diamètre de 10 à 40 micromètres, avec des particules hydrophobes greffées en surface pour repousser efficacement l’humidité. Grâce à un double mécanisme, il réduit la friction : la surface lisse des fibres minimise la friction mécanique, et la propriété hydrophobe maintient la fluidité des graines.

Dans des essais sur le terrain avec du maïs et du soja, ce lubrifiant solide a surpassé les produits commerciaux. Martin Thuo, co-auteur correspondant, a souligné : « Dans des environnements humides avec une humidité atteignant 80 %, notre lubrifiant à base de cellulose reste performant. » Les tests sur le terrain montrent une efficacité de lubrification cinq fois supérieure à celle des produits à base de talc de haute qualité et 25 fois supérieure à celle des lubrifiants microplastiques. Les agriculteurs utilisant ce lubrifiant solide ont confirmé une amélioration significative de la fluidité des opérations de semis dans des conditions humides.