Louis Desdoigts, doctorant à l'Université de Sydney, et Max Charles ont développé un nouvel algorithme logiciel qui a réussi à corriger le problème de flou des images collectées par un instrument scientifique clé du télescope spatial James Webb. Cette avancée technologique a permis à l'interféromètre à masque d'ouverture du télescope de retrouver sa netteté d'imagerie originale sans nécessiter de mission spatiale pour une réparation matérielle.

La solution logicielle cible principalement les distorsions électroniques dans les détecteurs de la caméra infrarouge, un phénomène connu sous le nom d'effet « plus brillant, plus gros » causé par un débordement de charge qui dégrade la qualité des images restaurées. Le système de calibration AMIGO, créé par l'équipe, simule les propriétés optiques et le comportement du système électronique du télescope, utilisant des algorithmes de réseaux neuronaux pour éliminer efficacement les défauts d'imagerie. Le professeur Peter Tuthill de l'Université de Sydney a commenté : « Ils n'ont pas envoyé d'astronautes pour installer de nouvelles pièces ; ils ont résolu le problème avec du code. »
Après optimisation logicielle, l'interféromètre à masque d'ouverture a permis des observations précises d'objets célestes faibles, y compris l'imagerie directe d'exoplanètes et d'étoiles naines rouges-brunes. Une étude complémentaire dirigée par Max Charles a également capturé des données à haute résolution de phénomènes astronomiques tels que les jets de trous noirs et l'activité volcanique des satellites de Jupiter. Le Dr Desdoigts a déclaré : « Ce travail rend la vision du télescope spatial James Webb encore plus claire. Il est gratifiant de voir qu'une solution logicielle élargit la portée scientifique du télescope et de savoir que cela peut être réalisé en laboratoire. »













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