Des chercheurs de l’Université Stanford ont fait une nouvelle découverte dans le domaine des matériaux de batteries à base de fer, susceptible d’améliorer les performances de la technologie de stockage d’énergie. L’équipe interdisciplinaire dirigée par Hari Ramachandran, Edward Mu et Edel Lomeli a poursuivi sur la base de la théorie proposée par William Gent en 2018, réussissant à développer un matériau de stockage d’énergie à base de fer avec une densité énergétique plus élevée.

L’équipe de recherche a conçu de manière innovante les matériaux de batteries à base de fer, permettant à chaque atome de fer de transférer réversiblement cinq électrons lors des cycles de charge et de décharge, une amélioration par rapport aux matériaux traditionnels. Ramachandran a indiqué : « Réduire les particules à une taille très petite — un diamètre de seulement 300 à 400 nanomètres, environ 40 fois plus petit qu’auparavant — s’est avéré un défi. » L’équipe a réussi à préparer le nouveau matériau nanostructuré grâce à un contrôle précis du processus de synthèse.
Ce nouveau matériau de batterie à base de fer a montré une bonne stabilité lors des expériences. Mu a présenté : « Dans nos tests électrochimiques, ce matériau semble permettre au fer de perdre et de regagner réversiblement cinq électrons tout en maintenant une structure cristalline stable. » L’équipe de recherche a confirmé les caractéristiques de structure électronique du matériau par analyse spectroscopique et simulation computationnelle.
















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