Une nouvelle bactérie productrice de méthane découverte pour transformer les déchets alimentaires en gaz naturel renouvelable
2025-10-27 16:25
Source:Université de la Colombie-Britannique
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Une équipe de recherche de l'Université de la Colombie-Britannique au Canada a découvert une nouvelle bactérie productrice de méthane dans une installation de biocarburants à Surrey, capable de convertir efficacement les déchets alimentaires en gaz naturel renouvelable. Cette découverte offre une nouvelle voie technologique pour la valorisation des déchets organiques.

Lors d'une étude sur la production d'énergie microbienne dans une grande installation de traitement des déchets organiques au Canada, l'équipe a observé une production continue de méthane malgré l'absence de micro-organismes consommateurs d'acétate traditionnels. Ryan Ziels, professeur associé au département de génie civil, explique : « Les méthodes traditionnelles ne permettaient pas d'identifier les micro-organismes assumant les tâches principales. » Grâce à la technique de détection isotopique stable des protéines, les chercheurs ont réussi à identifier les micro-organismes clés impliqués dans la production de méthane.

L'installation de biocarburants de Surrey traite environ 115 000 tonnes de déchets alimentaires par an, utilisant un système de digestion anaérobie permettant aux micro-organismes de dégrader la matière organique dans un environnement sans oxygène. Au cours du processus de transformation des déchets en gaz naturel renouvelable, cette bactérie nouvellement découverte de la famille des Haloalkaliphilaceae montre des caractéristiques métaboliques uniques. Le professeur de microbiologie Steven Hallam souligne : « La conversion des déchets en méthane est un processus collaboratif impliquant plusieurs interactions microbiennes, et cette nouvelle bactérie est un facteur clé pour atteindre cet objectif. »

Cette nouvelle bactérie productrice de méthane non seulement produit efficacement du méthane, mais maintient également une bonne activité dans des environnements à forte concentration d'ammoniac, où la plupart des micro-organismes producteurs de méthane peinent à survivre. Ziels ajoute : « Les installations municipales de traitement bénéficient grandement de ces organismes. Si l'acétate s'accumule, il faut nettoyer les réservoirs et redémarrer le système, ce qui augmente les coûts opérationnels. » Cette découverte explique pourquoi les systèmes de digestion existants continuent de produire dans des conditions difficiles, offrant une nouvelle base pour optimiser la conception des systèmes de digestion anaérobie.

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