Une nouvelle étude de l’Université d’Amsterdam indique que la compétition mondiale pour la construction du métaverse s’est transformée en une division de pouvoir et d’idéologies.

Le métaverse américain présente des caractéristiques pilotées par le marché, le gouvernement soutenant indirectement les technologies connexes via des politiques industrielles, accordant aux grandes entreprises technologiques la liberté de définir le nouvel internet. Ces entreprises dominent presque tous les niveaux de l’écosystème numérique, entraînant un métaverse américain orienté vers la commercialisation et la fermeture, avec les données des utilisateurs contrôlées par une poignée de géants.
La Chine adopte une stratégie dirigée par l’État, le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information publiant un plan quinquennal et un plan d’action triennal, intégrant des technologies comme la réalité virtuelle dans des domaines clés. Des géants technologiques comme Huawei et Tencent collaborent étroitement avec l’État pour créer un métaverse industriel axé sur la productivité et la puissance nationale, tout en mettant en place un système de surveillance strict.
L’UE poursuit une vision axée sur les droits, construisant un métaverse ouvert et interopérable via la « Stratégie Web 4.0 et mondes virtuels », en mettant l’accent sur la confidentialité, la transparence et l’inclusion. Cependant, l’Europe manque de grandes entreprises technologiques et dépend des infrastructures américaines en matière de cloud computing et d’intelligence artificielle, limitant son influence sur l’évolution du métaverse.
















京公网安备 11010802043282号