Une équipe de recherche de l’École polytechnique fédérale de Zurich a réussi à imprimer en 3D des tissus musculaires complexes dans des conditions de microgravité. Cette percée technologique offre une nouvelle plateforme pour les tests de médicaments et les études de maladies dans les missions spatiales.

Les astronautes exposés longtemps à la microgravité spatiale subissent une dégénérescence des tissus musculaires. Pour établir un modèle de recherche plus réaliste, l’équipe dirigée par le Dr Paschalis Chatzioria a créé un environnement de microgravité instantané par vol parabolique, utilisant le système de biofabrication G-Flight développé en interne pour imprimer des tissus. La formulation de bio-résine de ce système permet de générer des tissus musculaires actifs en 30 secondes en apesanteur.
Les recherches montrent que l’environnement de microgravité évite efficacement les déformations des structures biologiques causées par la gravité terrestre. Le Dr Chatzioria a souligné : « En gravité conventionnelle, le poids des cellules dans l’encre biologique provoque l’effondrement de la structure avant solidification. Les conditions de microgravité éliminent ces interférences, nous permettant de reproduire précisément l’arrangement des fibres musculaires in vivo. » Les expériences confirment que les tissus imprimés dans l’espace présentent une vitalité cellulaire et un nombre de fibres comparables aux échantillons terrestres.














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