Des chercheurs de l’Université Duke, dans une étude publiée dans PLOS Climate, démontrent qu’après seulement deux années d’utilisation, les émissions cumulées de CO₂ d’un véhicule électrique deviennent inférieures à celles d’un véhicule thermique. Pankaj Sadavarte et son équipe ont évalué, via un modèle d’analyse des changements globaux, les scénarios d’émissions automobiles aux États-Unis sur les trente prochaines années.

Quatre scénarios de pénétration des véhicules électriques ont été analysés sur l’ensemble du cycle de vie (production de carburant/électricité, fabrication de batterie, assemblage, usage). Les deux premières années, la fabrication de la batterie rend le VE environ 30 % plus émetteur. Mais très vite l’avantage s’inverse. Le Dr Drew Shindell, co-auteur, souligne : « Si l’on considère à la fois le climat et la qualité de l’air, les dommages causés par les véhicules à combustion interne sont environ 2 à 3 fois supérieurs à ceux des électriques. »
Le modèle prévoit qu’en 2030, chaque kWh supplémentaire de batterie permettra d’économiser en moyenne 220 kg de CO₂. Pankaj Sadavarte conclut : « Malgré des émissions initiales plus élevées liées à l’extraction et à la production de batteries, les véhicules 100 % électriques dépassent rapidement les thermiques en réduisant à la fois le CO₂ et les polluants atmosphériques nocifs. »














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