Récemment, le conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un soutien financier de 28 millions d'euros pour promouvoir la construction de centrales solaires près de Gassi et Lamadji au Tchad. Le projet est un élément important du Programme « Production d'énergie dans le désert » de la banque, qui vise à étendre la couverture électrique en Afrique.
Selon les rapports, le coût total du projet de centrale solaire devrait s'élever à 41 millions d'euros, et le financement fourni par la Banque africaine de développement comprend environ le financement de 20 millions d'euros et des subventions du Fonds africain pour l'énergie durable, et 8 millions d'euros supplémentaires sont fournis conjointement par le Fonds africain de développement et le Fonds vert pour le climat. Les fonds contribueront à augmenter l'approvisionnement en électricité du Tchad de 20 % et à favoriser la transition de la production d'électricité à partir de combustibles coûteuse et polluante vers l'énergie propre.
Kevin Kariuki, vice-président du Complexe de la Banque africaine de développement sur l'énergie, le climat et la croissance verte, a déclaré que le projet constituait une étape importante dans la transition du Tchad vers les énergies renouvelables dans le cadre du Programme « Production d'énergie dans le désert ». Le projet permettra non seulement d'accroître l'approvisionnement énergétique du Tchad, mais aussi de stimuler la croissance économique locale, d'améliorer la sécurité énergétique et de créer des emplois.
La centrale solaire devrait générer 61 GWh d'électricité par an, ce qui permettra de réduire les émissions de CO2 de 49 000 tonnes et d'aider le Tchad à respecter ses engagements en matière de changement climatique dans le cadre de l'Accord de Paris. En outre, le projet permettra d'augmenter les recettes fiscales nationales du Tchad et d'améliorer la balance des paiements du pays.
Ce soutien reflète l'engagement de la Banque africaine de développement en faveur d'un développement énergétique durable, inclusif et résilient en Afrique, et s'inscrit dans le cadre du Nouveau Pacte pour l'énergie en Afrique et de l'objectif « Éclairer l'Afrique, alimenter l'Afrique ».









