Les institutions gouvernementales sud-africaines ont proposé jeudi que le pays élimine progressivement les centrales électriques au charbon. Parallèlement, elles ont publié les résultats d'une étude de 10 ans montrant que le taux de mortalité des personnes vivant près des centrales au charbon est supérieur de 6 % à celui des autres régions.
Cette découverte a déclenché un débat animé parmi les responsables et les citoyens sud-africains, qui discutent de la nécessité et de la vitesse à laquelle un projet partiellement financé par des donateurs devrait être lancé pour passer du charbon à l'énergie solaire et éolienne. Actuellement, les combustibles fossiles fournissent les trois quarts de l'électricité nationale en Afrique du Sud et offrent des emplois à 90 000 personnes, les syndicats s'efforçant activement de protéger ces postes.
Le gouvernement sud-africain, dirigé par le Congrès national africain, est divisé sur l'avenir des centrales au charbon dans le pays, accordant souvent des dérogations aux limites d'émissions à la compagnie nationale d'électricité Eskom et au producteur de carburants liquides à base de charbon Sasol. Cela complique davantage la réduction des impacts négatifs des centrales au charbon.





