Une équipe de la Columbia Engineering développe une nouvelle membrane d’électrolyseur destinée à remplacer la membrane Nafion traditionnelle, réduisant considérablement l’impact environnemental de la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau. En collaboration avec Nel Hydrogen et Forge Nano, cette recherche vise à remplacer les matériaux actuels par des films d’oxyde sans substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), éliminant ainsi jusqu’à 99 % des « produits chimiques éternels » présents dans les électrolyseurs.

Face au défi des défauts dans les films ultra-minces, l’équipe a mis au point une méthode de scellement électrochimique par impulsions de tension. Esposito explique : « Nous avons découvert qu’il fallait appliquer une énergie pulsée plutôt qu’un courant continu. Un courant continu modifie le pH partout et finit par déposer des bouchons à la surface de la membrane. » Les tests en laboratoire montrent que la perméabilité à l’hydrogène de la nouvelle membrane optimisée est 100 fois inférieure à celle de Nafion, avec des performances de sécurité remarquables.
La technologie passe actuellement des échantillons de laboratoire de quelques centimètres à des prototypes de niveau commercial ; l’équipe collabore déjà avec des partenaires industriels pour la production à grande échelle. Avec la croissance continue de la demande mondiale en hydrogène vert, cette membrane innovante offre une solution matérielle plus écologique pour une production durable d’hydrogène.














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