La fusion nucléaire, présentée comme la technologie ultime en matière d'énergie propre, passe progressivement de la théorie à la réalité. Contrairement aux combustibles fossiles et aux sources d'énergie renouvelables, la fusion nucléaire utilise la fusion d'atomes d'hydrogène pour produire de l'électricité en imitant le processus de production d'énergie solaire, qui a non seulement un grand potentiel, mais produit également peu ou pas d'émissions nocives ou de déchets radioactifs à long terme. Cependant, en raison des défis techniques posés par les températures et les pressions élevées requises pour maintenir des réactions auto-entretenues, la fusion nucléaire n'a pas été commercialisée. Cependant, avec les récentes percées dans les investissements et la recherche du secteur privé, le processus s'accélère. Parmi eux, Helion Energy, basé à Washington, est à l'avant-garde de cette révolution.
Helion Energy s'est fixé un objectif ambitieux : construire et exploiter la première centrale à fusion au monde capable de fournir de l'électricité au réseau d'ici 2028. Pour y parvenir, Helion a obtenu plus d'un milliard de dollars de financement et est soutenu par des investisseurs de premier plan, dont le PDG d'OpenAI, Sam Altman, et Peter Thiel. Au cœur de son programme se trouve le prototype de fusion de septième génération d'Helion, Polaris, qui utilise un système de fusion linéaire avec compression magnétique pulsée et vise à surmonter les limites des modèles de fusion traditionnels. Grâce au système de conversion directe de l'énergie, Polaris peut convertir l'énergie de fusion directement en électricité, réduisant ainsi considérablement les coûts et rendant la production d'énergie par fusion plus pratique. Cette innovation offre non seulement une voie simplifiée vers l'intégration au réseau, mais élimine également le besoin de turbines à vapeur et de générateurs coûteux.
À l'échelle mondiale, la technologie de la fusion nucléaire devient de plus en plus compétitive. En plus d'Helion, les gouvernements, les start-ups et les instituts de recherche du monde entier investissent des milliards de dollars dans la technologie de fusion pour se disputer le leadership dans ce qui pourrait être la plus grande percée énergétique du siècle.









