Récemment, l'Institut coréen de recherche sur l'énergie atomique (KAERI) a annoncé que l'institut a développé avec succès le premier dispositif de séparation nucléaire du monde à l'aide de robots et de capteurs.
Dans le processus de traitement des déchets radioactifs, l'analyse des nucléides est une étape clé pour assurer le traitement sûr des déchets. Parmi eux, la séparation des nucléides est le processus d'isolement d'un nucléde spécifique d'un échantillon de déchets fondu en ajoutant un réactif de réaction.
À l'heure actuelle, la séparation des nucléides utilise principalement des méthodes manuelles et automatiques. Les méthodes manuelles ne peuvent pas contrôler avec précision le taux d'injection de réactifs, tandis que les méthodes automatiques sont confrontées à la complexité des pompes, des vannes et des tuyaux de connexion multiples, et doivent être nettoyés après chaque utilisation pour éviter les résidus d'échantillons radioactifs.
Le nouvel appareil de KAERI adopte une méthode automatisée, mais l'innovation est que le robot de traitement liquide qu'il utilise ne contacte pas directement l'échantillon radioactif, mais termine plutôt le processus de séparation en injectant les réactifs seuls. Cette conception évite non seulement le problème des précipitations des résidus d'échantillons ou du blocage de la valve, mais réduit également considérablement l'utilisation de tuyaux, permettant aux composants en contact avec des échantillons radioactifs d'être facilement remplacés, éliminant ainsi complètement le risque de contamination croisée.
De plus, l'appareil a introduit un capteur sans contact pour la première fois pour déterminer le temps d'introduction du réactif et pour signaler le processus d'adsorption ou de séparation des nucléides sur l'adsorbant dans le conteneur en temps réel. Cette innovation garantit des résultats de séparation plus précis, ce qui améliore considérablement la précision de la séparation par rapport aux méthodes existantes.









