Grâce à l’exosquelette robotique souple développé par des chercheurs de l’Université de Bristol, les astronautes pourraient disposer d’une plus grande liberté de mouvement lors de futures missions spatiales. Cet exosquelette, semblable à un vêtement, est principalement fabriqué en tissus et peut être porté à l’intérieur de la combinaison spatiale ; ses muscles artificiels fonctionnent automatiquement, aidant les astronautes à réduire la fatigue musculaire lors des missions lunaires et martiennes tout en maintenant des mouvements naturels.

Le mois dernier, le Dr Emanuele Pulvirenti, chercheur au laboratoire de robotique souple de l’Université de Bristol, s’est rendu à l’Université d’Adélaïde en Australie pour tester cet exosquelette dans l’installation Exterres CRATER – le plus grand environnement simulé lunaire de l’hémisphère sud. Ce test, partie d’une simulation de mission spatiale internationale « preuve de concept » menée par le Forum spatial autrichien, a été qualifié de « plus grande mission de simulation au monde », avec 200 scientifiques de 25 pays menant des expériences synchronisées sur quatre continents, les résultats étant centralisés au centre de contrôle de mission autrichien. La mission ADAMA, organisée par ICEE.space, a intégré pour la première fois l’exosquelette robotique souple dans une combinaison spatiale et a effectué des tests sur le terrain. L’expérience a évalué le confort, la flexibilité et les effets biomécaniques de l’exosquelette lors de tâches comme la marche sur une surface planétaire, l’escalade et le transport de charges sur un terrain meuble.














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