Des chercheurs de l’Université du Minnesota ont publié une étude indiquant que l’orge sauvage (Hordeum jubatum) pourrait servir d’hôte à plusieurs pathogènes fongiques de l’orge, avec un impact potentiel sur la propagation des maladies des cultures. Cette recherche offre une nouvelle perspective pour comprendre les mécanismes de propagation des maladies fongiques de l’orge.

L’équipe a collecté 100 ressources génétiques d’orge sauvage dans les États du Minnesota, du Wisconsin, du Dakota du Nord et dans la province du Manitoba au Canada, testant leur réaction à sept pathogènes fongiques de l’orge. Les résultats expérimentaux montrent que tous les échantillons d’orge sauvage n’ont présenté aucun symptôme d’infection après contact avec les pathogènes de l’oïdium et de la rouille des feuilles, mais que 97 % à 100 % des échantillons ont montré des réactions d’infection variables aux pathogènes de la tache réticulée, de la tache septorienne, de la rouille de la tige, de la rouille jaune et de la rouille couronnée.
L’orge sauvage, plante indigène d’Amérique du Nord, pousse souvent à proximité des champs d’orge cultivée. L’étude a révélé des différences d’affinité entre cette plante sauvage et cinq pathogènes fongiques de l’orge, certains montrant une infection légère, d’autres un niveau d’infection équivalent à celui des variétés d’orge sensibles. Les chercheurs ont déclaré : « Ces découvertes soulignent le rôle important des hôtes alternatifs dans la survie et la propagation des maladies des cultures. Comprendre ces relations est crucial pour élaborer des stratégies efficaces de gestion des maladies. »
Bien que le niveau d’infection de l’orge sauvage par certains pathogènes fongiques de l’orge soit inférieur à celui des variétés sensibles, lorsqu’elle pousse autour des champs agricoles, elle peut encore servir de site de reproduction pour les pathogènes, favorisant la propagation des maladies fongiques de l’orge. Cette voie de propagation via l’orge sauvage pourrait avoir un impact potentiel sur le rendement et la qualité des cultures.
Cette étude offre de nouvelles idées pour la prévention et le contrôle des maladies fongiques de l’orge, suggérant de prendre en compte le rôle potentiel des plantes sauvages dans l’élaboration des stratégies de gestion des maladies. Une compréhension plus complète des règles de propagation des pathogènes entre les cultures cultivées et les espèces sauvages apparentées permettra d’établir un système de prévention et de contrôle plus efficace des maladies fongiques de l’orge.
















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